Conseils pour découvrir le parc de Khao Sok

Le parc national de Khao Sok est à la Thaïlande ce que la baie d’Along est au Vietnam : un paysage grandiose d’immenses rocs karstiques cerclés par la mer de Chine dans un cas et par d’immenses lacs dans l’autre.

Ce parc abrite aussi un un écosystème unique et la plus ancienne forêt tropicale du pays qui remonte à 160 millions d’années.

Voyage à Khao Sok en Thailande

Que voir au parc de Khao Sok en Thaïlande ?

Profiter des baignade et ballades en pirogue sur lac Chiaw Lan entouré de pics karstiques pouvant attendre près de mille mètres de haut.

Dévouvrir la faune sauvage du parc : ours, singes, tapirs , cerfs aboyeurs et trois cents espèces d’oiseaux.

Observer (de novembre à janvier) la fleur de Bua Phut (Rafflesia kerrii) qui est la plus grande fleur du monde pouvant atteindre 90 cm de diamètre pour 7 kg !

La jungle du parc qui est l’une des plus anciennes forêts tropicales, abritant une forêt luxuriante abritant des arbres atteignant 65 mètres de haut.

Comment aller au parc national de Khao Sok ?

Il y a a un bus directs vers Khao Sok toutes les deux heures au départ de Surat Thani et Phuket (3h de trajet dans les deux cas). Il existe aussi un ou deux bus/jour selon les saisons au départ de Krabi (4h) ou Khao Lak (2h).

Il est donc aussi possible de rejoindre dans la journée Khao Sok  depuis les îles de Koh Samui ou Koh Phan Ngan, sous réserve de prendre le ferry de la matinée vers Surat Thani. Il vous faudra, en effet, prendre ensuite un minibus qui fera la liaison entre l’embarcadère et la gare routière (prévoir 40 mns de tajet en cas d’embouteillage) pour attraper le dernier bus en direction de Khao Sok.

Quand aller au parc de Khao Sok ?

Il faut y aller impérativement pendant la saison sèche de décembre à avril et éviter absolument la saison humide durant laquelle il pleut à verse. D’où une végétation particulièrement luxuriante

Où loger ?

Vous avez deux options principales :

Soit loger dans le village de Khao Sok dont le nom est un peu trompeur, car il est situé à une heure en voiture de l’embarcadère de Rajjaprabah qui est la porte d’entrée du parc. L’avantage est budgétaire car il y a de nombreux hôtels à petit prix. Mais le revers de la médaille, c’est que la plupart d’entre-eux travaillent avec les mêmes agences de voyages qui proposeront des itinéraires groupés. Sans parler du fait que vous êtes assez loin des zones les mieux préservées du parc.

Soit dormir dans l’un des hébergements sur pilotis nichés sur les rives du lac. C’est de loin la meilleure formule car l’expérience sera bien moins touristique et vous éviterez les deux heures aller-retour pour vous rendre à l’embarcadère du parc. Malheureusement, c’est aussi sensiblement plus onéreux (compter 300 à 500 €/chambre double).

UN CONSEIL POUR CONCLURE ?

Le parc était encore, il y a quinze ans, le jardin secret des thaïlandais  et les touristes occidentaux ou chinois, qui privilégiaient les plages du sud, y étaient encore rares.

Malheureusement le secret est un peu éventé et vous rencontrerez bien plus de touristes que jadis. C’est pourquoi, il faut éviter les excursions industrielles organisées par les agences de Khao Sok à moins de les privatiser avec le budget qui va avec. 

Fort heureusement, il existe encore de rares guesthouses du village qui travaillent avec un guide qu’elles réservent à leur clientèle et que je recommande vivement.

L’expérience est naturellement incomparable si vous avez le budget vous permettant de loger dans l’un des resorts se situant sur les rives du lac. Mais attention, il y a quand même des attrape-touristes aux règles sanitaires très discutables et seuls deux ou trois établissements y sont vraiment recommandables. L’expérience sera d’autant plus inoubliable que je pourrai vous conseiller quelques guides naturalistes ou photographes qui vous permettront d’explorer les zones les plus reculées de la région.

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Moi, c'est Éric,
Travel Planner et
fondateur d'Explorasia

ERIC FORVEILLE (en rouge) : diplômé de Sciences Po-Paris, ancien journaliste à l’AFP et spécialiste de l’Asie du Sud-Est, j’ai sillonné la région pendant des années, fasciné par sa diversité culturelle, son histoire millénaire, l’importance de ses rites ancestraux ponctuant le quotidien et ses paysages splendides.

À ce titre, je me souviendrai toujours de ce bonze birman m’expliquant humblement : « Notre pays n’est pas riche mais nous avons la richesse du cœur ».

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